Mon blog fait des ricochets. Dès jeudi, l'article de Mathilde Escamilla dans Nord Eclair - Tourcoing Vallée de la Lys a multiplié la fréquentation de mon blog par 21 ! Son article a été relayé en masse sur les réseaux sociaux par ma famille, mes amis, les amis de mes amis et finalement par des inconnus. Le lien vers mon blog étant intégré à l'article, cela a permis aux personnes intéressées de venir voir ce qu'une fille de 28 ans pouvait bien raconter sur le logement social ! Suite à cet article, j'ai reçu de nombreux messages de soutien, d'aide et d'encouragements ! Des messages de membre de ma famille, d'amis, d'employés municipaux (service logement ou autre), d'associations, de syndicalistes, d'écrivains qui me touchent.
Encore un rebond
Aujourd'hui, c'est au quotidien gratuit METRO Lille de parler de ma situation dans un article. Autre journaliste, autre approche. Bien que le sujet soit le même, dès l'entretien avec Mathieu Pagura, le ton était différent. Tant mieux : je ne suis pas une adepte des copier-coller ! L'actualité présentée ces derniers jours me semble déjà assez répétitive, je n'aurais pas aimé alimenter cette monotonie de la presse. Tonalité différente donc, le blog n'étant plus réellement au centre de l'entretien qui a eu lieu à Lille, dans un café près de la Grand'Place.
"D'où vient le problème ?"
Voilà la question à laquelle j'ai essayé de répondre. Je ne suis pas une spécialiste de la question du logement social. Moi mon domaine c'est l'enseignement du français langue étrangère et l'ingénierie de la formation en FLE. Mais je vis la problématique tous les jours depuis plus de 4 ans, mon avis est donc partial, mais réaliste. Un manque de T2, des critères d'attributions illogiques, un manque de turn-over... et bien d'autres raisons encore.
Construire et réhabiliter c'est bien, mais ce n'est pas suffisant comme le souligne René Vandierendonck, sénateur du Nord (cf. article de Alice De La Chapelle - Nord Eclair). Et il ne faut pas en profiter pour revoir à la hausse le montant des loyers. Comment une personne qui ne perçoit que le RSA et l'APL (soit au maximum 600€) pourrait vivre en ayant un loyer de 400€ ?
Les législateurs commencent à se poser les bonnes questions et soulever les vrais problèmes. Ils ne leur restent plus qu'à trouver les bonnes solutions, assez rapidement. Il faut que les choses changent.